Sans doute la convergence d'une forme de figuration et d'une totale liberté d'interprétation des thèmes qu'il aborde, son travail est souvent perçu comme un hymne au mouvement et à la couleur.

Impressionné de longue date par la lumière des œuvres de Turner, l'imagination et la qualité du dessin de Dali, il recherche la liberté des gestes qui vont lui permettre de laisser filer les émotions à provoquer. Toujours un brin de réalité afin de guider l'imagination, c'est au travers des histoires que les autres ressentent que ses toiles prennent un sens. Longtemps prisonnier d'un coup de crayon trop perfectionniste, il attaque la toile, vierge de toute ébauche préalable. Cet apprentissage a forcé son exigence d'une exactitude technique des formes à s'effacer pour mener ses sujets vers des sentiments plus spontanés.

Il sculpte, modèle et façonne dans le même élan, avec la même liberté et le même soin, qu’il s’agisse du bois, du fer, de la terre ou de la pierre… Possédant à la fois cette souplesse et cette fermeté du geste que l’équitation, l’une de ses premières passions, a développé chez lui, il possède "une main de fer dans un gant de velours". Subtilité de la main du cavalier qui communique avec le cheval en toute confiance ! Ainsi sa main apprivoise, contraint et flatte les matières qu’il travaille avec bonheur.

 

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