Le choix d’une technique proche du photo-réalisme américain lui permet d’accentuer la présence de la peinture face à la photographie, d’ajouter un élément d’incertitude supplémentaire à la nature de l’image. La trace du pinceau cependant doit être vue, le support doit être présent par son influence sur le rendu final (rugosité de la toile, du papier).
Il s’agit donc de tout autre chose que de peinture en trompe l’œil. Le jeu n’est pas gratuit. Il ne se résume pas à jouer de l’effet de surprise du spectateur. Le point de vue, les cadrages, les rapports entretenus par les masses nettes et les masses floues propres à la photographie, soulignent une équivoque essentielle de la peinture : faire d’une surface bi-dimensionnelle, un espace tri-dimensionnel.
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