Catherine VILLATT
 

Ce qui est beau est ce que l’on ne voit pas

La découverte de l’œuvre de Giacometti a été fondamentale et révélatrice pour Catherine VILLA, surtout quand le sculpteur réalise "L'Homme Qui Marche", un être en mouvement dont le corps est étiré à l'extrême mais dont les pieds massifs semblent le retenir et le clouer au sol. Les sculptures s’étirent aussi et le temps s’arrête. Comment exprimer la fragilité de l’Être avec le bronze, si ce n’est en étirant les formes à l’extrême ?

En regardant ces formes miraculeusement émergées, on s’immobilise. Cette image apparaissant dans la lumière, c’est nous. D'où venons-nous ? Semble interroger l’artiste. Quelles racines avons-nous et quelles empreintes pouvons-nous laisser ? Les personnages sont en marche vers un devenir incertain, au bord du vide. Ils sont toujours dans la vie, toujours en question, toujours en attente. Ils sont acteurs de leur histoire.

Proche des «gens», Catherine VILLA nous intègre littéralement à l’œuvre, elle nous renvoie à nos origines, à notre condition, parle de notre fragilité, de nos espoirs...

 

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